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La radio et la fibre optique passive au secours du DSL
ean-Pierre Soul�s
, 01 Informatique, le 15/06/2001 à 00h00

Le DSL n�cessite une bonne qualit� de ligne et les d�bits permis sont parfois insuffisants pour certaines applications. La boucle locale radio et la fibre optique passive peuvent alors venir � sa rescousse.

Le DSL sera le m�dium privil�gi� pour l'acc�s � haut d�bit aux r�seaux publics et � l'internet. Mais il ne pourra �tre omnipr�sent, car toutes les lignes t�l�phoniques n'offriront pas une qualit� suffisante. En outre, le d�bit offert - 2,3 Mbit/s par paire de cuivre dans chaque sens en G. shdsl - est parfois insuffisant pour certaines applications.

Deux technologies peuvent venir pallier ces lacunes : la boucle locale radio (BLR) et les r�seaux optiques passifs (PON, ou Passive Optical Networks), c'est-�-dire sans r�p�teurs interm�diaires. La premi�re permet de se passer d'une infrastructure filaire pour obtenir des d�bits comparables � ceux du DSL. La seconde offre des d�bits pouvant atteindre plusieurs centaines de Mbit/s, partag�s ou non, sur dix � vingt kilom�tres. Sur ces cr�neaux se sont install�s des poids lourds des t�l�coms, comme Alcatel, Lucent ou Nortel, mais �galement des jeunes pousses, tels Aperto et Terawave, qui comptent se faire une place gr�ce aux � plus � technologiques. � Les syst�mes de boucle locale radio des constructeurs traditionnels n'offrent que la connectivit�, et les op�rateurs ont beaucoup de mal � d�ployer des services r�seaux au-dessus, affirme Reza Ahy, PDG et fondateur d'Aperto. Nous proposons des services IP et la gestion de la qualit� de service de bout en bout, et non uniquement sur la partie radio. �


La fibre reste le nec plus ultra pour les tr�s hauts d�bits

Avec tous ces arguments, Aperto compte se faire entendre des op�rateurs, notamment en Europe, o� la plupart d'entre eux ont d�j� sign� des contrats avec les �quipementiers traditionnels. Visant le march� r�sidentiel et les PME-PMI, le constructeur a d�cid� de se concentrer sur la technologie des 3,5 GHz retenue en Europe, et non sur celles des 26 et 28 GHz, �galement utilisables en BLR. � Certes, la capacit� est sup�rieure. Mais la port�e est moindre, le co�t des composants �lev�, la transmission en vue directe indispensable et l'influence des conditions climatiques plus forte �, explique Reza Ahy. Dans le syst�me d'Aperto, chaque station de base offre une capacit� de 120 Mbit/s pour 1250 utilisateurs. En utilisant le multiplexage statistique, chacun d'eux, estime le constructeur, peut dis-poser de 768 Kbit/s de la station de base vers son r�seau et de 384 Kbit/s dans le sens inverse. Des pics de trafic jusqu'� 20 Mbit/s sont m�me possibles. N�anmoins, pour les tr�s hauts d�bits, le nec plus ultra reste la fibre. Mais son prix demeure �lev� � cause des �quipements opto�lectroniques d'extr�mit� et en ligne (r�p�teurs). Et en boucle locale, la distance de quelques kilom�tres justifie rarement leur pr�sence. C'est le pari tent� par Terawave, dont le syst�me TeraPON offre 622 Mbit/s sur fibre monomode sur une distance de vingt kilom�tres. De plus, cette bande passante peut �tre partag�e entre plusieurs utilisateurs gr�ce � des s�parateurs (splitters), ce qui r�duit les co�ts pour chacun d'eux. C�t� abonn�, le syst�me dispose d'interfaces TDM (liens E1 ou E3), ATM, IP et bient�t Gigabit Ethernet, avec la mise en oeuvre du multiplexage en longueurs d'onde.

Les r�seaux optiques passifs sont d�ploy�s directement entre le central de l'op�rateur et les utilisateurs, mais aussi comme d�port depuis une boucle optique pour desservir des PME-PMI hors de cette boucle.





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